mercredi 30 avril 2014

GIRLS DON'T CRY

La « Pétassette » du Bon Coin

#GirlsDontCry
Les filles ça ne pleure pas mais déjà qu’on grimace sévèrement de reluquer sa silhouette arrondie qui autrefois autrement plus svelte, nous permettait d’arborer des vêtements vraiment plus élégants et vraiment moins chers.
Plus t’es grosse, plus tu paies.
Plus t’es grande, plus tu paies.
Pour résumer plus t’es… plus tu paies !

De se dire qu’on ne remettra jamais ses vêtements à moins qu’un régime hyper draconien et restrictif nous pousse dans nos retranchements. La douleur et la fatigue des douleurs neuropathiques ne permettront pas à ce corps ce supplice de s’accommoder de nos caprices vestimentaires et d’esthétiques.
Mais dans l’absolu en ces temps de marasmes socio-économiques, c’est cet argent qui dort : car on ne porte plus ces vêtements et on a investi dedans donc autant que cela profite à un autre corps de nymphette qui n’est plus le nôtre.
Direction donc le site de tout le monde, le site Le Bon Coin !
Prise de photos, prise de tête, bref on arrive à éditer une annonce alléchante…
Première personne « Ah oui, je veux ça, ça, ça, mais vous habitez trop loin » = 30 bornes ! Attends rigolard tu ne veux pas que je te paye ton essence ?! »
Deuxième personne, là, ça à l’air plus sérieux. La fille hyper motivée, elle veut cinq articles voire même des shoes (bien que je n’ai pas mis dans l’annonce), « vous pouvez aller à la poste pour connaître les frais de port ? »
Yes, je fonce à la poste pour connaître le coût de cet affranchissement »
La fille : « oui, je veux bien… c’est quoi votre adresse ? »
Je lui envoie mon adresse postale par email (courriel pour nos ami-e-s du Québec)
Le lendemain, la nana « Ah bah non, j’ai trouvé quelque chose d’autre … excusez moi de vous avoir fait perdre votre temps »
Tu ne voudrais pas que je te félicite ou t’envoies un bouquet de fleurs pour avoir eu l (‘in) délicatesse de te désister !
Politesse élémentaire
Non pas pétasse que tu es, non ce n’est pas joli et ça ne te correspond pas mais « Pétassette ! » car tu es du concentré de connerie et de pois chiche au cerveau.
Époque du zapping où on change, très, (et trop ?) vite d’avis et d’opinions, où l’on change très vite et trop vite de tout !

Moralité : je vais me précipiter en dépôt vente car j’aurai l’assurance de quelque chose de physique.
Le physique c’est du concret, du réel, au moins c’est de l’instantané béton, de l’immédiat qui tient.

Même si mon physique n’est plus, ça fait partie de la réalité 

jeudi 3 avril 2014

ROULETTE RUSSE


20.04.13

Je voue une haine viscérale à ce chirurgien, 
j’aimerais faire plein de trucs. 
Je hais de ne rien faire. 
Se sentir plus faible. 
Avoir envie de dormir tout le temps...

22.05.13

Ce soir je culpabilise. 
J’ai découvert quelque chose de très culpabilisant. 
Enfin culpabilisant ne serait pas le bon mot. 
Obsédant.
À 17 ans j’aurais dû faire extraire mes dents de sagesse. 
Plus particulièrement  la 48. 
La 48 ma meilleure copine. 
Un dentiste à la retraite sur le web m’a dit que ça ne sevrait à rien de savoir ce qu’il aurait fallu faire ; 
c’est de savoir ce qu’il faut faire maintenant… 
Ouais Ok. Il faudrait faire une anesthésie tronculaire à l’épine de Spyx.  
Hum génial pour voir ce que ça fait. 
Si on s’approche de ma tronche. 
Je mors. 
Plus personne ne me touchera impunément.
La « bonne » nouvelle- dont je me doutais déjà-puisque je vous en ai parlé il y’a de ça quelques pages.
Les ORL n’ont pas le droit d’extraire des dents de sagesse, 
seuls les stomatologues ont la compétence pour. 
Là où c’est vraiment affligeant c’est que légalement ils le peuvent. 
Le comble du comble.
On dirait une blague d’un goût douteux.
Ici c’est vraiment le désert médical car il y a très peu de gens compétents et humains par ici ;
et c’est à la fois une jungle : les prédateurs y sont très nombreux surtout qu’ils sont la plupart incompétents et âpres au gain cette bande de bougres.
Si on devait faire un bêtisier de la médecine ça serait bien ici…
Mon neveu qui a presque 6 ans a été voir mon orthodontiste. 
Classe dentaire II. 
Surplomb incisif si rien n’est fait ça ne va pas être la joie pour lui. Si son occlusion n’est pas à la liesse, 
il y a un autre trouble fête : les bonbons (donnés par son père) mais sa bouche de dents provisoires est remplie de caries. 
Qu’est ce qu’elle nous parle de son neveu celle là ? 
Quel est le rapport avec la choucroute me diriez-vous ? 
A priori aucun. 
Mais justement si. 
Il y a un rapport. 
Son dentiste fût à une époque mon connard de dentiste qui m’a fait ma putain de gouttière de torture. 
Et donc ? Donc ce brave con a dit à sa mère- ma sœur- que mon neveu adoré n’avait pas besoin d’orthodontie mais d’une gouttière contre le bruxisme !

Avons-nous inventé une gouttière contre votre connerie et surtout votre manque de discernement cruel ? 
Dentiste de papier-pâte. 
Docteur d’opérette. 
Médecins fantoches.  

Douleurs pas fantômes !



Mercredi  12 juin 2013 :

D’aussi loin que je me souvienne aimer a toujours été l’exercice le plus périlleux à accomplir. 
On aime et il n’y a pas de retour. 
Et réciproquement.
Il y a différentes sortes d’amour. 
De l’amour avec différents dosages. 
Prescrire l’amour est à proscrire. 
Aimer ne peut pas dissoudre tous nos maux, 
toutes les douleurs. 
L’amour est une question de goûts invariables ou temporaires. 
Puis il en résulte un certain dégoût. 
j’ai aimé quelqu’un jusqu’à l’écœurement. 
Aimer jusqu’à la déception.


Lundi 24 juin trop tard ou Mardi 25 juin trop tôt :

On se rêve tous (du moins la plupart d’entre nous) et ce secrètement être un héros de fiction des temps modernes.
Musique idéalement construite digne d’une Bande Originale, le soleil se lève sur votre monture (votre auto), plan cadré sur vous montrant à l’intérieur comme pour accomplir une nouvelle mission (journée) –bien remplie- vous roulez pour remplir votre devoir. 
Les mélodies s’enchaînent et s’additionnent aux images. 
Ces mélodies laissent entendre que cette journée sera une journée sans fin. Dans cette série nord américaine, 
le héros va démarrer la troisième saison, nous sommes à l’épisode S02E24. 
Il va forcément se passer quelque chose de grave, 
qui va changer notre héros. Le scénario sera tout autre.

Tout le monde est à un tournant de son histoire. Et je n’ai pas entendu les mélodies, 
je n’ai pas fait attention. 
J’ai foncé. 
Le prix aujourd‘hui est encore à payer.


Vendredi 05 juillet 2013 :

Les nouvelles bachelières et nouveaux bacheliers ont su ce matin s’ils étaient admis. 
Le passeport pour le futur. 
Un futur choisi et immédiat, dans les études supérieures ou pas.
Il y a 7 ans je validais mon visa pour la boucherie programmée. 
Suis-je maudite ? 
Suis-je prédisposée à faire de mauvais choix ?

« Si ta vie est c’est de la merde ? Assume là ! » 
Serait un ironique slogan.

Dans la série « M la maudite »,  le mois dernier j’ai reçu une lettre cachetée de Paris République ou Paris Nord. 
Bref. 
Paris tout court puisque ma boite aux lettres est très peu fréquentée. 
Une lettre de Paris. 
Aie. Aie. Aie. 
Ça vient de l’hôpital. 
Un papier bleu. 
C’est à propos d’un rdv prévu le 22.06 qui est annulé et déplacé au 25.07. Trois semaines avant.
Plus de jambes, 
plus de tête. 
Atterrée de la situation, je me sens devenir un être humain à la consistance de guimauve et de plomb. 
Lourde et molle. Mal.
Il me faut alors encore attendre. 
Attendre. 
Toujours…A-T-T-E-N-D-R-E. 
Attendre que vienne mon tour, P-A-T-I-E-N-C-E !
On devrait me décerner un Master de Patience et d’Attente !
En toute modestie bien sûr !
Passer à côté de plein de choses que la nature humaine trouve merveilleuse : des études intéressantes, 
une belle histoire d’amour, 
voyager, 
être passionné(e), 
un bébé pourquoi pas, 
s’amuser, 
rire avec ses amis.
J’y ai eu le temps d’y songer pendant 3 journées où la douleur m’a fichu la paix. 
(Bien qu’il y avait un train complet de fatigue derrière moi) 
3 jours où j’ai espéré que le miracle vienne, 
doux comme un rayon de soleil balayé par une petite brise douce.


Mardi 03 septembre 2013 :

Les diplômes etl’argent ne sont que des bouts de papiers sur lesquels on inscrit une valeur ; 
mais quelle place ont-ils gravés dans nos cœurs ?
L’argent et le pouvoir qu’il induit me paraît indécent.
J’achète mieux ; 
j’achète plus ; 
j’achète de l’immatériel et du matériel pour pur matérialiste.
Avec toutes les petitesses et les étroitesses d’esprit de certains humains je sais que je ne peux pas vivre avec eux. 
Ni les côtoyer pour travailler.
Les animaux, 
la nature, 
les grands espaces là où je peux respirer et me sentir bien.
Les bureaux bourreaux, 
les rayons, 
les chiffres, les cartons, la performance, le commerce sont un monde qui stresse et oppresse.
Comme un chat qui vit dehors, 
qui s’appelle Halbi, 
il est calme et silencieux .
Un philosophe. 
Et cette contemplation m’apaise.

19.09.2013

2 esprits dans 1 corps.
Je me suis dédoublée en 2 faces d une pièce qui oscille sans cesse sur elle-même.
Le bien. 
Le mal.
je porterai le monde à bouts de bras...
Je me laisserai engouffrer par le vide froid et malheureux...
Si on pouvait choisir sa vie on la choisirait belle, claire lumineuse comme si le bonheur était une maison témoin !
Peut-on toujours choisir de ne pas détester sa vie?
Faites entrer l accusé (le retour?)
Vous souffrez et vous êtes jeune alors là vous avez tort !
Seuls les plus âgés et les plus malades ont le droit de morfler !
T es jeune t as pas mal cesse donc de te plaindre !
Mais d où vient cette propension à dire que la souffrance est normale?
Mentalité à la noix... Si des gens lambdas te laisse agoniser avec une indifférence et une joie mêlées pas étonnant que des médecins vous disent rien ou que c’est vrai dans votre tête le psychosomatique qui rendrait capable d être psychopathe!
Après veni vedit vincit
Traduction
C est je suis venue, j ai vu ... J ai reçu !


21.09.13
Ma tête est déjà ailleurs... Je suis partie je ne me reconnais plus... 
Ä qui sont ces jambes énormes rectilignes comme des poteaux électriques, qu’est ce que c est ces saucisses que j ai sur les côtes et tout ce gras qui s est installé insidieusement ???




Dimanche 22 septembre 2013

Les flammes ont hurlé comme le diable, 
en rentrant du bois dans le fourneau. Le vent soufflait pour faire danser les arbres dans une décadence jusqu’à la rupture d’équilibre.
Quelles branches allaient craquer ? (et dans ma tête c’est la même valse) Lesquelles allaient surmonter l’épreuve de l’air tout sauf paisible ?
Le ciel se déchirait sans éclair, 
sans orage. 
Le carnage, la désolation du lendemain matin s’est faite dans la nuit la plus noire. 
Tout comme le noir de l’anesthésie générale …

Mardi 1er octobre 2013 :

Il reste 91 jours avant que l’année se finisse .
Encore peut être 91 jours avant que je ne blêmisse sous la douleur. 
Et la torpeur qui l’accompagne reste comme une vieille connaissance que je n’ai jamais appréciée et qui s’incruste de peur de la solitude.
Bon nombre de gens que je connais de façon, 
plus ou moins intime, que ce soit des connaissances, 
des amis, 
des anciens camarades, 
des anciens collègues, 
très peu prennent des nouvelles. 

Avec tous ces « anciens » ça fait antiquaire ou musée.

Comme si le malheur allait les contaminer à leur tour. 

La maladie bien que non mortelle et non contagieuse vous confine dans une espèce de ghetto ; 
ce qui n’est pas du gâteau, 
ni une vie de château, 
une tour d’ivoire qui n’a de fastueux que le froid et le vide ad hoc.

La froid sidéral de cette ancienne ferme où je vis procure des transitions thermiques sur ma joue qui sont insupportables, lorsque je passe d’une pièce à une autre.

Et idem pour tout changement de lieu, 
intérieur-extérieur, 
extérieur-intérieur, 
cela me le fait partout : 
entrer-sortir de la voiture UNE CLAQUE !, 
entrer-sortir d’un magasin UNE CLAQUE ! , 
passer près du rayon frais UNE CLAQUE !, 
passer près du rayon surgelés UNE CLAQUE !

Cette saloperie de douleur casserait en mille morceaux même la personne la plus invulnérable, la plus résistante à la douleur sur cette Terre.

ROULETTE RUSSE


01.01.2013

B, feux d’artifices et son et lumière. 
Magnifique, tellement éblouie par la beauté d’un truc si enfantin, si magique. 

Être émerveillée par les lumières et les couleurs 
–malgré l’air glacial que l’oubliait comme s’il faisait lui aussi le spectacle et cristallisant le souvenir- 
ce n’est pas être restée une enfant, 
c’est avoir gardé suffisamment d’espoir pour trouver les choses belles et ne pas tomber dans un sinistre cynisme.

Garder l’espoir, un espoir c’est ne pas mettre fin à ses jours tout de suite, pour rien. 
C’est de ne pas donner raison à une bande de connards qui me rêveraient sans doute morte et enterrée ;
de surcroît prouver surtout mon amour à mes proches et honorer mes promesses.

29.01.2013

Quand on a mal, on redevient un enfant.
On veut redevenir un bébé pour ne plus jamais pleurer.
La douleur anéantit tout sur son passage, 
on redevient un enfant en espérant que la mauvaise fée va s’en aller et laisser la place à la bonne fée. 
Un combat de fées.
Pour que le cauchemar redevienne un conte de fées.


03.02.13

Une demie semaine après ma visite à Paris 
–j’ai donc tenu mon paris- 
le fameux hôpital où j’ai lu plusieurs articles sur le service de la douleur d’un grand professeur que j’ai pu apercevoir dans la salle d’attente.
D’après ma lettre de convocation je savais que j’allais être reçue par un(e) interne … avec toutes les appréhensions que vous collent vos proches. 
"Un interne n’y connaît rien." 
On est reçu dans ce prestigieux service, il y a un chef de service avec une politique et une ligne de conduite données ; 
ma seule crainte était qu’il n’y ait pas d’autre solution que de m’ouvrir la tête ou pas de solution du tout.
J’étais accompagnée par mon père, 
ce grand machin qui se tient tout bossu pour son âge. 
Diabétique et pathétique de son état. 
Homme d’investigation policière militaire avec un ego tout aussi démesuré que sa double personnalité dont l’angoisse d’être abattu lâchement par un criminel sans vergogne est l’un des principaux traits.

L’entretien clinique avec l’interne se passait bien jusqu’à ce que l’autre tête à claques à chapeau commence son petit numéro dans une longue tirade dont l’objet portait sur ma retraite et le fait que je n’ai jamais travaillé ;
 je n’ai pas eu de fiche de paie en stage mais j’ai bien cravaché je peux le jurer. 

« Elle n’a jamais travaillé de sa vie, 4,5, je sais plus 7 ans qu’elle est comme cela, ça commence par bien faire, hein que j’ai raison ! ». 
Dernière proposition lancée dans ma direction sur son ton le plus agaçant. 
« Je t’avais dit que je ne te laisserai jamais tomber » ben voyons ça fait depuis 2006 que Maman me ramasse en miettes mais je t’en prie mon ami, 
joues ton rôle de père parfait protégeant bec et ongles sa progéniture contre les méchants et tout particulièrement le grand méchant ORL qui m’a expédié dans cet enfer, 
dont je ne reviendrai probablement jamais. 

Une fois que le nerf est touché c’est fini.  
Pendant ce temps je pleurais tout ce que je savais face à autant de méchanceté gratuite avec un grave fond mensonger, 
je pleurais tout en priant ma mère que ce torrent de connerie humaine cesse, 
j’aurai voulu mourir à cet instant précis,
non pas parce que je pleurais devant cette adorable interne, 
c’est l’humiliation dont j’ai été l’objet par ces propos diffamants et reléguant mon bien être,
 mes douleurs à  une priorité bien inférieure à l’intérêt pécuniaire de l’affaire. 
Genre il faut la remettre au travail et vite,
peut importe le prix, 
quoiqu’il en coûte de sa chaire et de son sang, 
de ses larmes et de sa sueur, 
elle va travailler car c’est socialement inacceptable !!!

Est-il –socialement- humainement -!- acceptable de prétendre avoir cru depuis le premier jour où ce mal est apparu devant un médecin ? 

Est-il acceptable de vouloir flatter son ego devant cette jeune femme « je lui ai offert son cadeau de noël avec un mois de retard un appareil photo ». 
Est-il bien acceptable d’étaler sa putain de vie sans intérêt ni lien avec des douleurs neuropathiques lorsque l’interne me demandait si j’arrivais à bien dormir et ce à quoi j’ai répondu : « mes parents travaillent tôt parfois je les entends ça peut parfois me réveiller d’un coup mais je me rendors assez facilement » 
Tête à claques professionnelle de rajouter : « ses parents : son beau-père et sa mère car sa mère et moi nous sommes divorcés »

JE, MOI … c’est bon tu t’es bien regonflé l’ego à toc de ta double personnalité… d’abord qui es-tu réellement ? 
Qui ai-je en face de moi à chaque instant ?
Certains naissent de père inconnu mais avoir un père à multiples visages c’est un défi permanent car je ne sais pas sur lequel je vais tomber.

13.02.13

Détester sa vie à en arriver à se détester soi-même.

Car on a échoué !

Car on n’a jamais « travaillé » de sa vie, 
le mot fiche de paie serait plus correct mais bon,
 quand certains arrivent à mettre de côté et avoir un appart dont ils sont propriétaires ça laisse songeur.

Avoir un dégoût du vide, 
de ce trop plein de vide. 
Être un zombie zonant de part et d’autre de la toile pour trouver la solution qui lui conviendra le mieux, 
je ne suis pas responsable de ce qui m’est arrivé mais je le suis de ce que je vais devenir en prenant les bonnes décisions. 
Je n’ai plus le droit à l’erreur. 
Mais à qui faire confiance ? 
Méfiance ! 
Confiance ?
Defiance !

27.02.13

Vivre ou mourir
Mourir dans sa tête puis renaître ?

Il y a des jours où je renais facilement, 
d’autres où je suis tellement bas dans mon esprit que je crois mourir avant la fin de la journée car je me sens si mal , 
si tendue, 
si oppressée, 
par tout ce vide. 

Comment faire que sa vie ne soit pas juste un simple et immense gâchis ?

Il y a eu des extraits à télé d’une extraction de dents de sagesse sous AG, 
effectivement l’intubation se fait par le nez… et celle-ci a été réalisée par un chirurgien maxillo et par un fichu ORL !
je ne dis pas que tous les médecins sont tous pourris mais certains le sont jusqu’à la moelle et jusque dans leur moindre cellule de leur petite personne quand ils savent pertinemment que vos douleurs ne sont absolument pas fictives, 
mais ils feignent ne pas avoir vu, 
et que vous les avez vu. 
Capté leur mensonge flagrant. 
La négligence relayée par le déni de la réalité. 
Je demandais juste qu’on rattrape les « boulettes » qui ont été faites.
Ni plus ni moins. 
Que l’on me croit sans douter de ma crédibilité. 
Que l’on appose pas l’étiquette « anxiété,stress et dépression » ,
aussi facilement que l’on balance son linge dans le tambour de la machine à laver, 
en espérant que les rapides rotations de celles-ci lors de l’essorage relèguent les douleurs au rang de sale mensonge, 
de sale fiction, 
et qu’on jette mon cas aux oubliettes ! 
« Anxiété, stress et dépression » le cocktail de tous les maux. 
De tous les tords.
Le déficit de lumière solaire n’aide en rien à l’affaire. 
L’humeur et les douleurs vont et viennent comme les vagues déposant et reprenant sur le sable les restes de ce que je suis devenue. 
L’humeur et les douleurs sont de vilaines montagnes russes qui vous donne le vertige en votre âme et qui vous chanteraient en boucle et de plus en plus fort les sirènes du suicide.
Comment ne pas détester cette vie et cette personne qui a sonné le glas ? 
La fin de la récré avait sonné alors que je n’ai jamais entendu sonner le début… 
La vie est si déroutante.



24.03.13

On prend un coup, 
puis deux, 
puis trois,…
ce sont des bleus à l’âme … ils meurtrissent jusqu’au plus profond de vous-même… 
Qu’il est impossible, ou plutôt invraisemblable que vos semblables soit aussi méchants que cela !
Ces imbéciles là ne connaissent pas la douleur, 
ils ne connaissent que les préjugés jamais ils ne seront en quête de vérité. 
Toujours là à soutenir le puissant (le médecin) plutôt que sa victime.
Heureusement qu’il existe quelques êtres rares et censés car là il y aurait de quoi se faire du  soucis et de déprimer pour de bon, 
jusqu’à rester dépressif à vie.
Demain j’ai rendez-vous chez une psychiatre pour établir si les problèmes induits par cet accident maudit sont d’ordre psychologiques ou psychiatriques.

Pffffff, le truc c’est que le contraire serait inquiétant. 
Peut-on être sereine dans cet état ? 
Hum,
je ne pense pas.
 Je ne pense plus. 
Je m’exécute mais je n’en pense pas moins.
Les psys sont des drôles de gens tout ce que vous dîtes est soumis à interprétation, 
cela fait peur car on a envie d’y aller une fois et salut, 
c’est fini ! 
On ne va pas se taper un abonnement chez le psy !
D’autant plus de raison d’y aller car j’ai peur que j’aille plus mal que je ne le suis.
Oui bien sûr je me sens mieux qu’avant car je suis moins droguée. 
Le Rivotril a été arrêté 
– et bien heureusement – 
car j’ai retrouvé mes esprits, 
mon équilibre,
et mon foie dit « merci » il commençait à sortir le drapeau blanc pour demander la paix !

Les patchs de Versatis agissent là où cela fait mal ! 
Plus de sensation de plâtre ni de coups de poignards jusqu’à une certaine heure, 
mon autonomie est limitée dans le temps et par les conditions climatiques qui peuvent faire diminuer mon temps précieux de façon « dangereuse »

Avoir l’amour de sa vie, 
près de soi, 
cela fait du bien,
 un être qui ne vous juge pas et qui vous accepte dans votre totalité.

Cet amour inconditionnel je l’ai trouvé auprès de mes animaux et surtout auprès de mon labrador, 
blanc si blanc qu’il est immaculé et son pelage est d’une douceur inouïe qu’on a envie de le serrer dans ses bras pour toujours. 
On fait des « concessions » l’un pour l’autre j’écris avec l’ordinateur dans mon fauteuil et comme il a envie de rester près de moi je lui ai installée une chaise du même niveau que le fauteuil ;
 figurez-vous qu’il me tient chaud et qu’il ronfle comme un jeune chiot. 
Ça doit être cela l’amour s’aimer au-delà des différences et tout faire pour rester ensemble, 
et avoir hâte surtout de se retrouver après une séparation. 
Connaître cela avec quelqu’un serait merveilleux, 
bien évidemment que je ne le considérerais pas comme mon chien, 
mon inférieur, 
bien sûr que non, 
les rapports de force c’est nul. 
« Moi je, suis le puissant, toi tu es le faible » 
les « moi je », 
cette marque lassante d’égoïsme brandie de façon inlassable… 
Que l’on a envie de dire de façon vulgaire et française comme un couperet vengeresse : 
« ta gueule ! » 
Sec, froid et sans appel ! 
Comme un gifle morale qui tomberait à point nommée !

Le cocooning du dimanche : 
« qu’est ce qu’on fait ce week-end » je ne sais même pas si j’en ai envie, 
non je sais juste que je veux que les douleurs s’arrêtent enfin et tout oublier, 
faire tout comme cela ne serait jamais arrivé. 
Plus facile à dire qu’à faire. 
Ceci dit, ne plus avoir de douleurs, 
dissiper toute la fatigue cumulée et accumulée, 
stockée comme des grosses pierres cela paraît inéluctablement comme LA condition sine qua none pour aller mieux. 
Je ne vois pas comment faire autrement ?

03.04.13

Aujourd’hui j’étais en mode pensées positives, 
je voulais me tourner vers la faculté de Pharmacie de N. 
après quasiment sept années de cerveau mis sur le bouton « off » en Chimie.

J’ai été regardé le programme et le concours d’entrée, 
je dois admettre que mon ambition et mon rêve sont bien plus perchés que la réalité de mes possibilités intellectuelles pour reprendre du service.

Je dois être vraiment atteinte pour penser des trucs comme ça, 
effectivement le programme est vraiment plus qu’intéressant, mais là c’est au dessus de tout…
Je ne sais même pas si je peux en finir avec ces douleurs et la fatigue cumulée occasionnée …
C’est nager en plein délire de rêver comme cela mais c’est doux de rêver que tout est possible, juste parce qu’on a envie

04.04.13

Deux esprits dans un corps. 
Je me suis dédoublée en deux faces d’une pièce qui oscille sans cesse sur elle-même.
Le bien.
Le mal. 
Je porterai le monde à bouts de bras … je me laisserai engouffrer par le vide froid et malheureux…

Si on pouvait choisir sa vie on la choisirait belle claire lumineuse comme si le bonheur était une maison témoin !

Peut-on toujours choisir de ne pas détester sa vie ?